vendredi 26 avril 2013

Astuces pour rendre son commerce éco-responsable

Si vous avez mis en place une stratégie de préservation de l'environnement au sein de votre entreprise, gardez en tête que de nombreux gestes quotidiens très simples génèrent des économies significatives.
En effet, si la démarche verte est écologique, elle est aussi très économique.

Quelques astuces pour rendre son commerce eco-responsable :

. Revisiter les locaux
La rénovation ou le réaménagement de vos locaux sont pour vous l'occasion de passer au vert. Procédez à l'installation de structures spécialisées comme le skydôme ou encore la végétalisation de toitures; privilégiez des matériaux performants écologiquement et énergétiquement; optez pour des produits labellisés écolabel, etc.

. Réduire les déchets et ceux des clients
En 50 ans, le tonnage des ordures ménagères en France a plus que doublé pour atteindre 374 kg par habitant. La nécessité de réduire ses déchets est l'affaire de tous, que ce soit vos prestataires, vos partenaires ou vos clients. Pensez à vous rapprochez d'un éco-organisme crée : Recyclum, Ecologic, Eco-Emballages, EcoTLC, etc.

. Acheter responsable
Offrir du bio et proposer de l'équitable c'est très bien, mais il faut aller plus loin. Vos fournitures, produits d'entretien, matériaux de construction, de décoration, etc. peuvent et doivent faire l'objet d'une stratégie éco-responsable.

. Sensibiliser les clients
Communiquer sur votre engagement vert vous permettra de vous différencier de la concurrence. Il existe mille et une façons de rendre réceptifs vos clients à ce propos : Proposez des sacs recyclables, mettez à disposition des bornes de collecte ou des bennes de récupération, mentionnez l'impact environnemental de vos produits, instaurez la reprise de produits en magasin pour leur recyclage… A vous d'imaginer !

Pour en savoir plus, téléchargez gratuitement le Guide du commerce écoresponsable sur le site du Conseil du commerce de France.


Sources : C'Print Communication

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Le métier, les compétences et les outils du community management






Présentation slideshare du métier et des outils du community manager. La présentation aborde des cas concrets du métier de community manager. Réalisation : Mounira Hamdi et Jérôme Deiss.

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Mots clefs : community management; communication réseaux sociaux; cprint; communication; lyon; rhone; agence de communication


jeudi 25 avril 2013

Pourquoi votre imprimeur vous réclame un fichier PostScript ou PDF





Par John Giles, propriétaire de The Giles Group

Les clients ne connaissent jamais trop la marche à suivre lorsqu'ils confient un fichier numérique à un imprimeur, c'est pourquoi ces professionnels utilisent une nouvelle technique qui permet de standardiser ce processus. Dans un souci d'économie, il convient de savoir ce que les imprimeurs peuvent vous demander.

S'APPLIQUE À
Microsoft Office Publisher 2003


Les imprimeurs n'acceptent plus comme avant les documents numériques et les compositions créés par leurs clients. En raison de nouvelles méthodes de workflow, les imprimeurs passent outre les fichiers d'application natifs et demandent à leurs clients de leur soumettre des documents et des compositions sous forme de fichiers PostScript ou PDF (Portable Document Format). Ces nouvelles méthodes de workflow peuvent vous faire gagner du temps et de l'argent.

Pour créer leurs compositions et documents, les clients utilisent des centaines de logiciels différents. Cependant, les imprimeurs n'ont pas les moyens, pour la plupart, de prendre en charge d'autres programmes que Microsoft Office Publisher, Microsoft Office Word, QuarkXPress, Adobe PageMaker et Adobe InDesign.

Lorsqu'un imprimeur accepte un fichier dans son format natif, différents problèmes peuvent se poser en raison d'erreurs de conception éventuelles ou de problèmes de production propres à l'impression. Les fichiers ne s'impriment pas correctement si les clients n'incluent pas les polices appropriées ou n'identifient pas correctement les couleurs dans la composition. Dans un souci de rendement, l'imprimeur peut être amené à paginer ou imposer le document pour imprimer plusieurs images sur une même feuille. On ne peut demander à un imprimeur d'être expert dans chaque logiciel, et de telles complications alourdissent la commande d'impression.
PDF est le nouveau standard d'impression professionnelle



Les imprimeurs professionnels tirent parti des avantages du format PDF pour faire gagner du temps et de l'argent aux clients. Le format PDF constitue un standard pour stocker et modifier des documents publiables imprimés.

Les documents et les compositions convertis en fichiers PDF sont faciles à visualiser à l'écran et à imprimer sur n'importe quel ordinateur et système d'exploitation, quel que soit le programme ayant servi à créer le fichier. Le PDF est un format largement répandu pour le transfert de documents sur Internet.

Les imprimeurs estiment que le format PDF est un choix excellent pour accepter des fichiers créés par le client pour l'impression professionnelle. Un fichier PDF peut inclure toutes les informations nécessaires pour imprimer correctement un document ou une publication. S'ils sont correctement préparés, les fichiers PDF peuvent inclure les polices et images graphiques dont un imprimeur a besoin. Les imprimeurs peuvent même modifier le fichier PDF pour corriger des problèmes de pré-presse courants.

Il y a sur le marché des outils logiciels qui facilitent la modification et la manipulation des fichiers PDF. Les derniers équipements d'impression sont conçus pour fonctionner de manière optimale avec des fichiers PDF. Les imprimeurs ont à présent la possibilité de convertir tous les fichiers d'application natifs au format PDF lorsqu'ils entrent dans leur flux de travail, afin de pouvoir tirer parti de cette nouvelle technologie.

Le résultat ? Vous avez la certitude d'économiser de l'argent lorsque vous soumettez votre document ou composition sous forme de fichier PDF. Bien que les imprimeurs continuent d'accepter les fichiers dans leur application native, beaucoup de clients peuvent réduire leurs coûts d'impression en utilisant le format PDF. Les imprimeurs rencontrent habituellement moins de problèmes avec les fichiers dans ce format, qui leur permet en outre d'identifier et régler tout problème éventuel plus rapidement qu'avec les applications natives.

Lorsque vous créez un document ou une composition sur votre ordinateur pour votre imprimeur, vous vous insérez dans le flux des tâches de l'imprimeur. Vous devez collaborer étroitement avec votre imprimeur afin de vous assurer que votre document ou composition est assemblé conformément aux spécifications numériques de l'imprimante. L'imprimeur a établi certains paramètres de traitement des fichiers numériques qui facilitent leur circulation à travers le système. Si vous ne suivez pas les procédures de l'imprimeur, votre commande peut être retardée et être plus coûteuse.
3 façons de soumettre un fichier PDF



Il existe trois manières de soumettre des fichiers afin de satisfaire aux nouvelles normes d'impression professionnelle :
Enregistrer la composition en tant que fichier PostScript que l'imprimeur commercial peut convertir au format PDF.
Enregistrer directement la publication en tant que fichier PDF à l'aide d'un logiciel spécial.
Utiliser un programme automatique de création de fichiers PDF fourni par l'imprimeur.
Enregistrer la composition en tant que fichier PostScript



Lorsque vous enregistrez un document ou une composition en tant que fichier PostScript, l'imprimeur peut transformer (convertir) ce fichier en un fichier PDF à l'aide d'un logiciel spécial.
Dans de nombreux logiciels, y compris Publisher, vous enregistrez un document ou une composition en tant que fichier PostScript en cliquant sur Imprimer dans le menu Fichier. Dans la boîte de dialogue Imprimer, sélectionnez l'imprimante PostScript appropriée, puis cliquez sur Imprimer dans un fichier.

REMARQUE Dans Publisher, vous pouvez clique sur le bouton Paramètres d'impression avancés de la boîte de dialogue Imprimer pour choisir des options de sortie. Épreuve CMJN et Séparations des couleurs sont habituellement les meilleures options pour les fichiers destinés à une impression professionnelle. (CMJN est le modèle de couleur d'impression professionnelle qui produit une vaste palette de couleurs en mélangeant des pourcentages variables d'encres cyan, magenta, jaune et noire). Demandez à votre imprimeur quelle option vous devez choisir.

Certains imprimeurs préfèrent cette méthode car elle leur donne la possibilité de convertir des fichiers PostScript à l'aide d'un Distiller spécialement configuré pour leur périphérique de sortie. Elle convient également à de nombreux clients dont le logiciel intègre cette fonction.

À la base, un fichier PostScript contient le code informatique qui serait normalement envoyé vers votre bureau ou votre imprimante laser afin d'indiquer l'emplacement des images et du texte sur une page. Plutôt que d'envoyer le fichier vers le bureau ou vers une imprimante laser, vous l'enregistrez dans un fichier .PRN ou .PS. Le fichier peut ensuite être transmis à l'ordinateur de l'imprimeur, qui utilise un logiciel spécial pour transformer le fichier PostScript en fichier PDF.

Pour créer un fichier .PRN ou .PS, vous devez disposer sur votre ordinateur d'un pilote d'imprimante qui prend en charge le langage de description de page PostScript. Vous devez vérifier si votre imprimante actuelle dispose d'un pilote d'imprimante PostScript :
Dans le programme où vous créez vos documents ou vos compositions, dans le menu Fichier, cliquez surImprimer. Cliquez sur Propriétés, puis sur Paramètres avancés. Si vous voyez apparaître Options PostScript sous Options du document, vous disposez d'un pilote d'imprimante PostScript. Si vous ne voyez pas apparaître Options PostScript, vous devez installer un pilote PostScript.

Publisher inclut un pilote d'imprimante Generic Color PS pour l'impression professionnelle que vous pouvez utiliser pour créer des fichiers PostScript. Ce pilote doit être installé manuellement. Pour savoir comment l'installer, cliquez sur un lien de la section Voir aussi de cette page.

Pour avoir la certitude que le fichier PostScript que vous créez se convertira correctement dans un fichier PDF, votre imprimeur peut vous demander de charger un pilote d'imprimante spécifique dans votre ordinateur. Vous pouvez sélectionner le pilote propre à l'imprimante lorsque vous utilisez la commande Enregistrer sous dans le menu Fichier :
Dans la boîte de dialogue Enregistrer sous, dans la liste Type de fichier, cliquez sur PostScript (*.ps), puis sur Enregistrer. Lorsqu'un message sur le choix d'une autre imprimante s'affiche, cliquez sur OK. Dans la boîte de dialogue Mise en page, sous Imprimante, choisissez le pilote fourni avec l'imprimante.

Dans certains cas, lorsque vous enregistrez un document ou une composition en tant que fichier PostScript, le texte peut se redistribuer sur la page, et modifier les fins de ligne et la disposition. Pour avoir la certitude que votre disposition sera correcte, lorsque vous ouvrez pour la première fois un fichier de composition et avant d'ajouter du contenu, cliquez sur Mise en page dans le menu Fichier, puis cliquez sur l'onglet Imprimante et papier pour sélectionner l'imprimante PostScript appropriée. En choisissant l'imprimante PostScript dès la première ouverture du fichier de composition, votre composition apparaît à l'écran exactement telle qu'elle sera produite par l'imprimeur.

Avant l'impression finale, votre imprimeur doit vous soumettre une épreuve (sortie papier ou copie PDF) de votre fichier. Les épreuves constituent une partie essentielle du flux de tâches numérique. Il vous appartient de vérifier l'épreuve soigneusement pour voir exactement ce que vous allez obtenir.

Si vous voulez apporter des modifications à l'épreuve, dites-le à votre imprimeur. Si les modifications risquent d'entraîner le reformatage du texte, vous devez les effectuer dans le document original, puis soumettre un nouveau fichier PostScript. Bien que l'imprimeur puisse modifier le texte lui-même, il est généralement préférable de faire des corrections de texte dans le fichier original.
Utiliser un logiciel spécial pour créer vos propres fichiers PDF



La deuxième manière de préparer votre fichier consiste à le convertir vous-même et à le soumettre ensuite à l'imprimeur en tant que fichier PDF.

Bien que vous puissiez créer un fichier PostScript avec les outils de Microsoft Windows®, un fichier PDF exige un logiciel spécial. Pour créer vos propres fichiers PDF, vous devez acquérir Adobe Acrobat Distiller ou un programme similaire.

Une fois de plus, pour convertir un fichier de composition en vue de créer un fichier PDF imprimable, il est préférable de travailler avec votre imprimeur. La plupart des imprimantes offrent une option de travail personnalisée destinée à être incluse à celle d'Acrobat Distiller. (Une option de travail est un ensemble de paramètres, tels que l'incorporation des polices et la compression d'image, qui déterminent comment un fichier est converti). Vous devez ajouter cette option de travail à votre dossier Options Adobe PDF afin de pouvoir la sélectionner lorsque vous convertissez des fichiers PDF. L'option de travail personnalisée a été créée pour répondre aux besoins spécifiques de l'équipement d'impression professionnelle.

Lorsqu'Adobe Acrobat Distiller est installé, vous pouvez créer des fichiers PDF dans de nombreux vos logiciels. Les valeurs par défaut des fichiers PDF sont habituellement définies pour l'utilisation d'Internet et ne créent pas de fichier PDF approprié pour l'impression professionnelle. Vous créez un fichier PDF en ouvrant le document ou la composition à partir duquel vous voulez créer le fichier PDF, puis en cliquant sur Imprimer dans le menu Fichier. Pour plus de détails sur la création des fichiers PDF, reportez-vous à l'aide d'Acrobat Distiller (ou à celle du programme que vous utilisez).

Consultez votre imprimeur pour savoir si le PDF créé par un programme particulier est un fichier PDF imprimable. De nombreux programmes créent automatiquement des fichiers PDF qui peuvent être affichés et publiés sur Internet puis imprimés sur une imprimante de bureau. Cela ne signifie pas que le même fichier PDF peut être imprimé par un équipement d'impression professionnelle.

Consultez votre imprimeur pour obtenir des instructions sur votre logiciel spécifique. De nombreux imprimeurs publient leurs options Acrobat et leurs instructions d'utilisation sur leur site Web.
Utiliser un programme de création automatique de PDF



Pour aider leurs clients à créer des fichiers PDF imprimables, les imprimeurs proposent une autre solution : placer un pilote d'imprimante spécial sur l'ordinateur du client.

Ce pilote spécial crée automatiquement un fichier PostScript et un fichier PDF qui est ensuite transmis à l'imprimeur. Habituellement, le programme automatique inclut une fiche de travail comportant des informations générales sur le fichier et sur la personne qui l'a commandé. La plupart des programmes automatisés nécessitent que le client possède un accès Internet pour un transfert rapide du fichier.

Dans la plupart des cas, vous pouvez voir à l'écran le fichier PDF que vous créez, mais seul l'imprimeur qui a installé le pilote spécial peut imprimer le fichier. L'imprimeur a généralement la certitude que le fichier PDF créé par le programme PDF automatique répondra aux spécifications de sortie. Cela lui permet de modérer les coûts de pré-presse au bénéfice du client.

Les programmes de création automatique de PDF sont très faciles à utiliser. Si vous travaillez dans une grande entreprise, il vous faudra signaler le processus à l'administrateur de votre système informatique, puisque vous ajoutez un pilote d'imprimante spécial au système. Vous constaterez que les programmes s'installent en quelques minutes seulement.

Du fait des avantages que procure la réception d'un fichier PDF, de nombreux imprimeurs offrent gratuitement le logiciel de création automatique de PDF à leurs clients. Certains offrent même une remise aux clients qui utilisent le logiciel pour soumettre leurs fichiers.
La communication est essentielle



Les imprimeurs cherchent à simplifier le traitement de la commande d'impression. Ils ne veulent pas que leurs clients subissent des retards ou des frais supplémentaires à cause de fichiers inexploitables. Actuellement, le format PDF leur apporte la solution. Il s'agit à présent d'éduquer le client aux avantages du format PDF.

Microsoft Windows fournit tout ce dont vous avez besoin pour créer un fichier PostScript que votre imprimeur peut convertir en un fichier PDF. Vous pouvez acheter d'autres programmes logiciels qui vous permettent de transformer vos fichiers d'application natifs en fichiers PDF. Vous avez également la possibilité d'utiliser un logiciel gratuit de votre imprimeur qui transforme automatiquement vos documents en fichiers PDF.

La création de compositions pour l'impression professionnelle peut être grandement simplifiée si vous consultez votre imprimeur avant de commencer. Ainsi, vous prenez connaissance des besoins de l'imprimeur et de ce que vous devez faire pour que votre projet d'impression puisse être achevé dans les temps et sans dépassement de budget.

REMARQUE Microsoft communique les coordonnées de tiers pour vous aider à trouver du support technique. Ces informations sont sujettes à modification sans préavis. Microsoft ne garantit pas la précision des coordonnées des tiers.



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mercredi 24 avril 2013


Fiche pratique : 4 infos importantes pour bien débuter sur les réseaux sociaux

 Si vous vous demandez comment être présent sur les réseaux sociaux, voici quelques conseils pratique :

- Utilisez systématiquement les boutons de partage pour permettre à vos lecteurs de partager votre articles sur leurs propres réseaux sociaux en indiquant la sources de l'info donc un renvoi sur votre réseau social.


lire la suite de l'article sur les réseaux sociaux 

Community management : interview Lionel Fumado, Orange


Community management : bienvenue dans l’ère du marketing conversationnel !

2012 sera l’année des réseaux sociaux ! Désormais, l’image des marques se joue sur Facebook ou Twitter. Le marketing de masse fait place au community management, un marketing conversationnel plus ciblé et plus interactif. Mais suffit-il d’avoir sa page Facebook pour converser avec ses fans ? Qu’apporte l’animation d’une communauté d’internautes aux entreprises ? Réponse avec Lionel Fumado, responsable Corporate Community Management & E-reputation chez Orange. Il anime un groupe de 90 community managers et experts en réseaux sociaux en interne. Leur mission : gérer la e-réputation d’Orange.
Mercator : 
Comment définiriez-vous le community management ?
Lionel Fumado : 
Dans le grand tourbillon des réseaux sociaux, je dégagerais deux grandes tendances au niveau professionnel. En premier lieu le marketing viral (ou buzz), qui consiste à utiliser les outils de partage pour gagner un maximum de visibilité en peu de temps. Il s’agit, à mon sens, de déclinaisons de campagnes marketing classiques qui utilisent, avec plus ou moins de créativité, les nouveaux outils à disposition. En second lieu, le community management, ou engagement conversationnel, qui utilise ces outils pour créer une véritable relation qui dure dans le temps. Cette relation va être motrice d’un bouche à oreille plus qualitatif et peut prendre plusieurs formes. Il peut s’agir tout simplement de répondre à des commentaires et autres requêtes formulées auprès de la marque, ou encore apporter des réponses à des problèmes d’utilisateurs. Dans d’autres cas où l’engagement est plus fort, ces conversations peuvent avoir des répercussions business importantes, comme par exemple la prise en compte d’idées ou de retours utilisateurs dans l’amélioration, la conception ou la cocréation de produits.
Mercator : 
Qu’est-ce que le community management apporte aux marques ?
Lionel Fumado : 
Dans les espaces communautaires les conversations au sujet des marques ont lieu en permanence. Le premier réflexe est de vouloir occuper le terrain et de participer à ces conversations. Cela peut paraître simple car on pense généralement aux marques stars qui peuvent regrouper spontanément des millions de fans sur Facebook (Coca-Cola, Starbuck ou Adidas). Mais, pour la grande majorité des marques « sous le radar » ou « fonctionnelles » comme Orange (terminologie empruntée à Synthésio), la problématique est différente. Chaque marque doit réinventer sa relation en commençant par écouter les communautés. Il est risqué pour une marque de venir sur ces plates-formes sans les ressources et la légitimité nécessaire, les communautés pouvant être très virulentes vis-à-vis des organisations ne respectant pas les usages.
Mercator : 
Quel retour sur investissement en attendre ?
Lionel Fumado : 
En ce qui touche à « l’utilité » du community management, la mesure du retour sur investissement (ROI) peut être très variée. Par exemple, il est possible de réduire les contacts en centres d’appels en valorisant et en s’appuyant sur des communautés d’experts dans les réseaux sociaux et les forums. Autre exemple, faire tester des produits ou récompenser la créativité de certains utilisateurs peut donner un réel avantage sur la constitution de nouvelles offres de produits ou services. La mesure quantitative du nombre de fans est beaucoup plus discutable. Incontestablement maximiser le nombre de fans donne de la visibilité en terme de communication, et éventuellement une base de contacts qualifiés pour du marketing. Ceci dit la qualité des interactions avec ces fans, souvent gagnés à coup de jeux concours, n’est pas souvent au rendez-vous et peut limiter très sensiblement ce ROI. C’est la raison pour laquelle un community manager doit être capable de définir lui-même des objectifs qualitatifs sur le long terme. L’engagement relationnel permet d’accroître la confiance avec ses interlocuteurs tout en donnant une visibilité pérenne et positive à la marque. A terme, cette relation va influencer le processus de recommandation, bouche à oreille et in finele business. Pour finir, il ne faut pas négliger qu’avoir un capital sympathie positif est un atout fondamental dans la communication de crise, en particulier pour des marques particulièrement exposées.
Mercator : 
Un exemple d’action ou de campagne réussie ? Quels ont été les facteurs clés de succès ?
Lionel Fumado : 
Je fais partie de la communication corporate et donc je ne m’occupe pas directement de campagne marketing sur nos produits. Ceci dit j’ai en tête l’opération « Paper Quest » d’Orange France qui a été un succès, car interpellant un public jeune via une collecte ludique de points sur des espaces online mais aussi dans la rue ou la presse traditionnelle. La compétition et l’émulation entre joueurs sur Facebook donnait une visibilité plutôt positive. Les personnes ayant participé à ce jeu viennent d’ailleurs régulièrement échanger sur la page Facebook. Nous expérimentons également des nouveaux usages autour des réseaux sociaux et des communautés. L’opération « fanfan2.fr » avec Alexandre Jardin en est une très bonne illustration. L’auteur propose de prolonger l’univers et les personnages de son roman sur les plates-formes sociales (Facebook, Twitter et application iPhone), en interaction avec sa communauté de lecteurs. Un groupe decommunity managers et experts en transmedia d’Orange accompagnent l’auteur dans cette aventure. L’intérêt pour nous est d’avoir une longueur d’avance dans la compréhension des usages communautaires de demain.
Mercator : 
Un exemple d’action ou de campagne ratée ? Quelles ont été les causes de l’échec ?
Lionel Fumado : 
Je me souviens tout particulièrement du lancement d’une offre logicielle destinée au grand public, mais qui a été très mal accueillie par une communauté d’experts. Ce logiciel très critiqué sur la forme a également été la cible de communautés de hackers, qui ont ainsi voulu malmener la crédibilité de la marque. En tant que community manager, j’ai entamé un dialogue avec les blogs d’experts à l’origine des critiques, afin de mieux comprendre quelles étaient leurs inquiétudes et leurs arguments. Puis j’ai participé à une cellule de crise en interne où nous avons essayé de trouver la meilleure solution pour nos clients. Mon rôle a été de faire comprendre nos messages et de répondre aux questions de mes interlocuteurs sur les blogs, et aussi de suivre les commentaires sur les réseaux sociaux. Le logiciel a finalement été retiré du catalogue. Bien que la crise ait eu un impact négatif en termes d’image, nous avons pu établir un dialogue avec une communauté qui nous permettra d’être beaucoup plus réactifs à l’avenir.
Mercator : 
Quels sont les effets internes du community management sur l’organisation ?
Lionel Fumado : 
Il est parfois compliqué pour un nouveau community manager d’avoir de la légitimité auprès de ses interlocuteurs, et elle doit se gagner aussi bien en externe qu’en interne. Un community manager doit être humble dans le sens où il doit faire circuler autant que possible les informations et ne pas chercher à tout assumer tout seul. Pour cela il doit être capable, grâce à un soutien fort de sa direction, de sensibiliser l’interne aux nouveaux enjeux sur les réseaux sociaux (réputation, business, relation client, etc.). L’organisation doit également entamer un processus d’évolution culturelle afin d’intégrer ces nouveaux usages. Le community manager ne doit être que la face émergée de l’iceberg de ces changements. Il faut toutefois faire attention : recruter une personne pour s’occuper des réseaux sociaux sans lui donner de légitimité et sans que cela fasse partie d’une stratégie globale peut être perçue comme une forme de social washing, et ainsi exposer la marque à un risque encore plus important.
Mercator : 
Concernant les soulèvements politiques actuels en Tunisie et en Égypte (où Orange est implanté), quel est votre avis sur le rôle des réseaux sociaux dans ces pays ?
Lionel Fumado : 
Nous sommes très attentifs à ce qui se passe dans ces pays, en particulier à la situation de nos clients et salariés. A titre personnel, je trouve passionnant l’impact des réseaux sociaux dans la circulation des messages et le décloisonnement des individus, par la mise à l’écart du filtre médiatique habituel. Nous voyons bien que les gouvernements se sentent dépassés par ce phénomène, en particulier dans des pays qui - en dernier recours - appliquent un filtre Internet ou coupent tout simplement les réseaux. Ce mouvement est confirmé par des polémiques comme celle sur Wikileaks. (voir à ce sujet la conférence au Netexplorateur le 3 février 2011). Il est fréquent d’entendre qu’Internet et les réseaux sociaux enferment les individus et coupent les liens sociaux. Je pense que ce genre d’événement prouve le contraire, et qu’il faut être capable de lire au delà du "bruit" générés par les flux de commentaires souvent superficiels. Pour comprendre les nouveaux usages de la génération Y, il faut éviter de comparer à ce que nous connaissons des médias traditionnels. Par analogie, je dirais que la télévision a fortement endommagé le lien social, contrairement aux nouveaux usages de l’internet, et nous n’en sommes qu’au début.
Mercator : 
Un point à ajouter ou préciser en conclusion ?
Lionel Fumado : 
Pour conclure, je voudrais minimiser l’importance qu’on donne trop souvent aux outils, plates-formes, nombre de fans ou encore l’intitulé du poste. A mon sens, ce qui compte réellement, c’est la richesse des échanges et la valeur ajoutée que vous êtes capable d’apporter à votre communauté. Pour illustrer cette idée dans une première approche des réseaux sociaux, je recommanderais pour cela la lecture de l’excellent Effet Whuffie de Tara Hunt. En remerciement, je voudrais également citer le directeur des médias électroniques du groupe Orange, Eric Barilland, qui m’a accordé sa confiance en me donnant les clés et les moyens de mettre en place toutes ces activités nouvelles dans les réseaux sociaux.
Rejoindre la page officielle d’ Orange France sur Facebook
© Dunod Editeur, 23 février 2011


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